Le 29 septembre 2021 à Bordeaux à l’occasion de notre Assemblée générale annuelle, Monsieur Vincent Sciarra, Directeur général du Fonds du logement de Wallonie, a été élu à l’unanimité, Président du Réseau Habitat et Francophonie. Il revient sur les enjeux présents et ceux à venir en insistant sur la proximité, l’écoute et l’action qui seront au cœur de son projet.
« Permettez-moi, avant tout propos, de vous remercier de la confiance que vous avez bien voulu me prêter pour l’exercice de la nouvelle présidence du Réseau Habitat et Francophonie. Je mettrai tout en œuvre pour en être digne.
Je succède dans cet exercice à Jacques Hojlo et je voudrais saluer les apports de sa présidence à la consolidation et au développement de RHF.
Ils sont nombreux et je rappellerai les plus marquants à mes yeux :
- l’arrivée de Prudence Adjanohoun en qualité de secrétaire général : un jeune homme subtil, travailleur et respectueux des règles et des personnes ;
- le rapprochement effectif de RHF avec ONU-Habitat et l’OIF ;
- l’arrivée de nouveaux membres ;
- la signature de nouveaux partenariats.
Merci, Jacques, pour tous ces apports. Le Réseau t’en est infiniment reconnaissant.
Le Conseil d’Administration, le Bureau et le nouveau Président se doivent à présent d’ancrer ces contributions dans la durée.
Je pense en particulier à la collaboration avec ONU-Habitat et à l’accréditation de RHF pour la Conférence des Organisations Internationales non Gouvernementales de la Francophonie.
L’entrée dans notre organisation de nouveaux membres doit être également une priorité. Je pense notamment aux membres associés : les villes, les provinces, les départements, les régions mais aussi les fondations, les associations et les organismes de recherche et d’enseignement sont également les bienvenus dans notre réseau.
Parallèlement, j’ai la conviction que nos membres actifs ont besoin de mieux se connaître les uns et les autres. Nous partageons tous l’objectif du Réseau de mettre en synergie les expertises et d’encourager les partenariats entre membres. Mais le préalable (me semble-t-il) est que nous connaissions mieux ce que fait concrètement chaque membre sur le terrain. Un répertoire des membres actifs, de leurs missions et de leurs réalisations devrait donc être concrétisé à court terme.
Une manière d’apprendre à mieux se connaître, c’est l’organisation d’une conférence annuelle, en présentiel, comme on dit aujourd’hui, dans l’un des pays représentés dans le Réseau.
Force est de constater que l’apparition de la COVID-19, son installation dans tous les coins du monde, sa malignité, sa capacité à se transformer, à muter, est venu contrecarrer l’organisation de nos conférences sur le mode classique. Comme en 2020, il est probable que nous allons devoir opter plus souvent pour des rencontres via les zoom et autres teams. Malheureusement, je dirais.
Et la crise écologique, il faut le reconnaître, vient amplifier l’idée de renforcer la perspective de conférences, de séminaires, de réunions utilisant les nouvelles technologies de communication.
Il faudra que le Conseil d’Administration se penche sur cette problématique et opte pour des solutions adaptées.
Une manière de rester efficace dans ce cadre de pandémie doublée de crise écologique, c’est d’activer l’article 8 de notre règlement intérieur, qui permet la création de délégations régionales.
Comme le dit le règlement intérieur, une délégation régionale couvre une grande zone géographique ou sous-région. Elle est sous la responsabilité d’un délégué régional.
Le règlement intérieur est muet sur le périmètre d’intervention du délégué régional et il reviendra à court terme au Conseil d’Administration de se prononcer à cet égard.
Le Conseil d’Administration devra se prononcer également à très court terme sur la composition du Bureau que j’aimerais voir évoluer vers une meilleure représentation des pays du sud et des administratrices membres du Conseil.
Plus globalement, mesdames et messieurs, chers amis, il me paraît essentiel d’intégrer dans notre gouvernance et dans les thématiques développées lors de nos conférences et séminaires, une préoccupation constante de l’Organisation internationale de la Francophonie : la reconnaissance du rôle de la femme dans nos diverses sociétés. Pour notre secteur, la reconnaissance du rôle de la femme dans l’exercice au quotidien du droit à un logement décent pour toutes les familles.
Enfin, et j’en resterai là, je dirai que RHF fonctionne sous la responsabilité d’un président qui se doit d’être à l’écoute de ses membres. Et donc, si vous souhaitez aborder un sujet particulier, un problème, un projet, n’hésitez pas à me contacter. Nous trouverons le temps d’en parler.
Le président se doit également d’être à l’écoute du Conseil d’Administration et du Bureau. Dans ce cadre, j’entends bien que ces deux importants organes fonctionnent en toute collégialité et que les grands dossiers soient discutés en amont et portés collectivement.
Je vous remercie de votre attention et surtout de votre confiance.»
Vincent Sciarra, Président du Réseau Habitat et Francophonie